Le Liquin, un médium alkyde
Liquin, appellation donnée par Winsor&Newton, appelé aussi Fluid ‘n dry (ou Flow’n dry) chez Sennelier, ou encore Médium Alkyde pour les autres. Tous ces médiums pour peinture à l’huile diluables à l’essence sont similaires car ils se composent de résine alkyde. Peu importe le nom que le fabricant leur donne, la présence de l’alkyde leur fournira des caractéristiques semblables.
Origine et composition
Le mot alkyde est formé par la contraction du mot allemand Alkool et Acide. L’alkyde est une résine synthétique de type polyester. Le polyester est le résultat d’un mélange d’acide o-phtalique, d’acide d’huile siccative (en général huile de lin) et de glycérine. D’où le nom de certaines peintures murales diluables à l’essence : les peintures glycérophtaliques.
Les peintures artistiques aux résines alkydes sont utilisées depuis les années 1950. “On les appelait parfois au début peintures à l’huile modernes, pour ne pas employer les termes alkyde ou glycérophtaliques et vaincre une certaine réticence des utilisateurs qui restaient fidèles aux peintures à l’huile traditionnelles” André Béguin, Dictionnaire Technique de la peinture.
Comme toutes les peintures et vernis composés d’huiles siccatives (huile de lin, d’oeillette ou de carthame), les peintures et médiums aux résines alkydes durcissent au contact de l’air. Mais pour une histoire de molécules que je n’expliquerai pas, le durcissement est encore plus rapide et moins jaunissant.
Le médium à peindre à base d’alkyde est proposé sous forme de gel à déposer directement sur la palette, offrant plus de consistance à la pâte, ou bien sous forme liquide à verser dans un godet facilitant alors les détails. Il s’utilise de la même manière qu’un médium à peindre ordinaire, la proportion à mélanger à la couleur dépend de la consistance souhaitée.
Caractéristiques
- Amélioration de la souplesse, de l’onctuosité, ce qui facilite l’application de la peinture
- Amélioration de la dureté et de la résistance à l’humidité
- Peu ou pas de jaunissement
- Bonne adhérence
- Rapidité de séchage grâce au solvant qui s’évapore et à la résine qui durcit. Séchage en 5h environ (prévoir plus en pâte épaisse).
- Aspect souvent mat après séchage
Avantages et inconvénients
Le fait que le temps de séchage devienne si court peut être un avantage comme un inconvénient pour l’artiste :
L’avantage est de pouvoir réaliser de nouvelles couches ou des repentirs dans un laps de temps incroyablement court (24h en général), excluant alors la règle du gras sur maigre devenant alors inutile, ou de pouvoir transporter ses oeuvres rapidement après leur achèvement.
En revanche, l’inconvénient est de devoir travailler rapidement car le temps va manquer au peintre qui aime “retravailler” sa couche picturale.
A savoir toutefois que la résine alkyde n’offre ni le velouté satiné de l’huile, ni la plasticité de l’acrylique. Elle a ses caractéristiques propres. C’est pourquoi les peintures à base d’alkyde (Griffin par Winsor&Newton) sont une catégorie de peinture à part.
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Bonjour. J ai réalisé plusieurs œuvres avec le liquin comme médium. J ai voulu vernis après 4jours au vernis a retoucher pour faire une protection temporaire . Le hic est que le vernis à retoucher ne seche pas bien. Il reste collant. S est aggloméré par endroit comme si de l huile et de l eau s étaient mélangés pour se séparer ensuite. J ai beau tenter le sèche cheveux. Rien ne fonctionne. Cela reste très collant apres 10 j. Ces toiles étaient vendues. Elles sont inlivrables en l état. Le vernis a retoucher est neuf. Le problème vient il du temps entre l achèvement et l application de vernis ? Mes couches sont fines. Pas d empattement. Je suis perplexe.
Merci de votre retour.
Bonjour puis je utiliser du Liquin pour vernis ma toile à l’huile que je dois livrer rapidement; J’ai vu sur Youtube que c’était possible. Ou avez-vous peutêtre un autre vernis à me conseiller ? merci pour votre aide Maryse
Bonjour, dans votre cas, il vaut mieux utiliser le vernis à retoucher. Bien à vous.
Bonsoir et merci pour vos explications.
J’ai fait l’erreur de travailler un tableau avec une partie huile + liquin et l’autre juste de l’huile sans médium en couche très fine.
J’ai un gros problème de brillance sur une partie, celle à l’huile. Comment puis-je reprendre cela car j’ai lu qu’il n’était pas souhaitable de mettre du vernis à retoucher sur le liquin.
Bonjour, la solution est l’application du vernis à retoucher. Il n’y a absolument aucune contre-indication, le vernis à retoucher s’applique très bien sur le Liquin ou tout autre médium. Bien à vous
Bonjour,
D’abord merci pour vos articles au top
Mais j’ai lu “Excluant la règle du gras sur maigre devenant alors inutile”
Je ne suis pas sûr de comprendre,
Comment est-ce possible ?
La peinture vieillra bien quand même ?
Bonjour Blanche, le Liquin est composé de résine qui se solidifie en quelques heures seulement, devenant imperméable, insoluble même à l’essence. Donc en mélange avec votre peinture à l’huile, votre peinture réagit avec ces effets-là. En quelques heures, votre peinture est solidifiée. Les couches peuvent être superposées sans soucis.
La peinture vieillira très bien puisque ce procédé trouve son origine dans la technique des frères Van Eyck au XVe siècle. Les bienfaits de la résine dans la peinture à l’huile n’est plus à prouver.
Bonjour, je souhaiterai savoir si le Liquin peut être utilisé par les peintres modernes qui travaillent simplement avec Cobra et de l’eau + huile de lin ? Merci bie
Bonjour, le liquin n’est pas adapté pour les peintures à émulsion, les hydrosolubles tels que les Cobra. Leurs formulations chimiques diffèrent, il pourrait dont y avoir des réactions non désirées. En revanche, il existe des médiums spécifiques aux Cobra. Bien à vous
bonjour
excellente initiative ,voila un sujet d’une importance considérable qui pourtant n’était jamais abordé clairement . Je suis très étonnée d’apprendre que le liquin peut être dilué à l’essence de térébenthine , j’étais persuadée que les résines ne se mélangeaient qu’à l’eau et j’ai réalisé de belles peintures de cette façon : huile de lin+ eau+liquin original = des effets de transparence du ciel et des lunes cerclées de lumière .malgré cela j’ai constaté que la recette ne marche pas à tous les coups et c’est ce qui m’a conduite jusqu’à votre rubrique .je suis moralement fatiguée de chercher le bon médium , j’ai arrêté l’huile pendant des mois à cause de ça .
fan d’Ivan Avaïzosky j’adore peindre des nuages vaporeux ( sfumato) ce qui n’est pas possible sans médium adapté , c’est toujours soit trop collant soit trop épais soit cela sèche trop vite et jusqu’à présent j’utilise une émulsion eau dans huile .
je peins aussi pas mal de marines avec des détails de vagues et d’écume en prenant comme modèle le travail de maitres tels que Frederick Judd Waugh , William trost Richards ou Charles Vickery , cas de figure ou l’émulsion ne fonctionne pas très bien et je n’ai toujours pas réussi à obtenir le medium qui assouplisse suffisamment ma peinture pour travailler les dentelles de l’écume comme je voudrais . comme vous semblez bien maitriser le thème du médium je me disais que vous auriez peut être un conseil à me donner . et merci de votre patience si vous m’avez lue jusque là .
Bonjour, je découvre vos cours très interessants !
Je peints avec de l’huile cobra miscible à l’eau, puis-je utiliser le liant LIQUIN ? et du coup, je dois le diluer avec de l’essence de térébentine quand mème ?
Bonjour, les huiles hydrosolubles sont à diluer uniquement avec de l’eau, pas d’essence donc. Pareil pour les médiums et autres adjuvants, mieux vaut utiliser la gamme spécifique. Bien à vous ! Soyez le bienvenu dans la partie Formation : https://www.art-totale.com/formations/
Bonjour, – j’ai acheté un flacon d’alkyde 250 ml Talens 007 Alkyd médium. Au fil du temps, la pâte dans la petite bouteille (pourtant bien refermée) forme des grumeaux ou des couches pelliculaires épaisses. De plus il est difficile de le faire sortir du flacon. J’ai alors ajouté un peu de térébenthine qui le rend légèrement plus liquide, mais les grumeaux n’ont pas disparu.
N’y aurait-il pas intérêt à conditionner ce médium dans un récipient à l’ouverture plus large avec un bouchon plus étanche ? Si cela existe, je ne connais pas la marque qui le distribue.
Ou alors, il y a une étape dans la conservation que je ne sais pas faire.
Pouvez vous me dire comment conserver cette pâte correctement ou m’indiquer où je peux trouver une marque qui ne développe pas ces défauts ?
Bonjour, le Liquin (et tout médium alkyde) se conserve plutôt mal dans le temps quand le produit stagne. Cela est du à ses composants chimiques. 2 solutions : soit vous secouez le flacon régulièrement pour que tous les composants restent mélangés. Soit vous achetez des flacons plus petits que vous viderez plus rapidement. Bien à vous.
Bonjour Amandine. Peut-on faire un médium avec les ingrédients suivants :
1/3 huile de lin cuite + 1/3 standolie +1/3 liquin.
Quels sont les resultats? Les conséquences ?
Quel temps de séchage entre les couches?
Par avance je vous en remercie. Très cordialement.
Bonjour Martine, la standolie est de l’huile de lin polymérisée, très visqueuse. Il est recommandé de l’utiliser en mélange avec les couleurs à un taux maximum de 5% (https://cbonvin.fr/sites/www.dotapea.com/standolie.html). Si vous y ajouter en plus de l’huile de lin cuite, alors votre pâte va être vraiment très collante, voir poisseuse.
Cordialement
Bonjour Amandine,
Quelle est la différence entre le Liquin Original (W&N) et le Rapid Médium (Schminke)?
Merci pour votre réponse
Très cordialement
Aucune ! Tous deux sont composés de résine alkyde. Seul le nom donné par le fabricant change :)
Bonjour, est-ce possible de rajouter (dans le frais) une couche avec du liquin sur une couche de peinture mélanger uniquement avec du solvant ? Merci pour votre réponse.
Bonjour, si la peinture est encore fraiche, alors on ne parle pas de couche (principe de superposition), mais bien de mélange. Dans votre cas, cela reviendrait à mélanger du liquin, de la peinture et du solvant. Aucun souci donc :)
Merci beaucoup Amandine pour votre réponse sur ma question du passage du gel alkyd au gel flamand.
Puis-je compléter ma question : après que ma toile ait été peinte dans un premier temps avec du gel alkyd, quand je poursuis avec le médium flamand, est-ce que je dois repasser par le début du gras sur maigre = commencer par un lavis essence de thérébentine, puis médium flamand, puis huile de lin ?
J’avoue que j’aimerais me passer de l’étape lavis-essence de thérébentine.
Merci de votre réponse qui m’est précieuse !
Bonjour, la couche précédente étant complètement sèche, libre à vous de doser comme bon vous semble :)
bonsoir Amandine , je travaille avec le liquin cependant je retrouve le produit figé voir durci même correctement fermé , de ce fait , pour espérer sauver le reste du liquin , est il possible de verser de l’essence de térébenthine pour le retravailler et le réutiliser.
merci de votre réponse
Bonsoir,
Après lecture des 50 commentaires, je me permets de vous poser une question qui n’a pas été posée : j’aime débuter (et un peu plus) une toile avec le gel alkyd, mais j’aimerais passer à l’étape plus approfondie (matière) à l’aide du médium flamand puis de l’huile en final, est-ce possible ?quels sont les risques ?
Merci de votre réponse
Bonjour, il n’y a aucun risque du moment que les couches précédentes sont bien durcies, et grâce à l’alkyde, ce temps est relativement court (quelques jours). Merci à vous !
Bonjour Amandine!
J’ai rencontre une astuce au web sur le nettoyage des pinceaux – apres les avoir essuyes, il suffit de les tremper dans de l’huile de cuisine simple( tournesol, canola) et ensuite les laver au savon de marseille ou au savon de vesselle et eau chaude ! j’ai essaye et j’ai trouve cela effectif!
au sujet du Liquin, j’avais un flacon que je n’avais jamais utilise a cause d’un arret trop long (2 decenies!!!) “Grace” au confinement je me suis vu revenir a la peinture a l’huile faute de pouvoir parcourir le monde avec mes appareils photos, j’ai redecouver ma vieille passion de la peinture et je suis retombe dans ses charmes.
Malheuresement je ne trouve plus ce fameux Liquin dans mon pays (Israel) en plus il est tres difficile a un prix normal de se le procurer a l’etranger, que se passe t’il avec le siccatif en tube de Winsor Newton que j’en possede? comment l’utilise t’on si c’est conseille? et une derniere question, etant donne que je construis mes propres toiles cadres et enduis ( j’ai herite une disaine de vieux bons draps de lin jamais utilises de 80 ans!!!) , est ce possible d’enduire la toile vierge avec une peinture polymerique a l’eau du commerce? merci d’avance!
Il y a le médium Lukas, « beurre à peindre« , médium d’empatement très épais à la résine alkyde.
Il contient aussi de l’huile de lin. Je suppose très peu vu qu’il ne laisse pas de trace de gras sur une feuille de papier. Au bout de combien de temps pensez-vous que je puisse mettre un vernis définitif sur un tableau comportant d’epais empâtements faits avec ce médium alkyde Lukas ?
Bonjour Véronique, le vernis définitif s’applique environ 6 mois après l’achèvement de l’oeuvre. Merci à vous
Bonjour
J’utilise la peinture a l’huile soluble a l’eau Artisan de Winsor &Newton . Je me demande si je peux utiliser le liquin original avec ce type de peinture.
Merci de votre aide et desolee pour les accents manquants car pas douee avec ma tablette!
Bonjour Lorraine, non les peintures à l’huiles solubles à l’eau sont à utiliser uniquement avec les médiums appropriés (également hydrosolubles). Car le Liquin et les autres médiums standards ne sont pas adaptés à l’eau !
Bonjour,
Je suis fan de liquin détails fins pour glacis que je préfère à l’original. Le fin permet de fondre les couleurs les unes dans les autres, mçeme le lendemain.
Je le prépare ainsi 3/4 de liquin fin détails 1/4 d’essence de pétrole + qqs gouttes d’huile de lin, voilà un bon médium dont je me sers toujours.
Merci à toutes et tous pour vos commentaires
Merci pour ta recette. Enfin quelqu’un qui répond au questionnement de l’utilisation de l’alkyde, médium dont on ne parle pas assez. On peut s’en servir également comme vernis pour un tableau fini en respectant les délais de séchage minimum 6 mois… bravo.
Dans une peinture, en utilisant le liquin, il va y avoir des moments où la texture de la pâte à la sortie du tube étant assez fluide, vous ne mettrez pas de liquin…. donc comment affirmer que le tableau sera sec en 24h ? Certaines parties oui, d’autres non, celles sans liquin il leur faudra au moins 2 jours.
Cet article n’est valable que pour de la peinture en tube alkyde, pas pour de la peinture à l’huile à laquelle on à certains moment du médium alkyde pour fluidifier.
Par exemple, moi, j’aime travailler avec de la peinture très ferme en frottis, donc le liquin ne me servira à aucun moment.
Bonjour Amandine,
J’aimerais vous demander une explication sur le liquin.
J’ai lu que la règle du gras sur maigre est inutile avec le liquin, puisque une couche fine de peinture durcie en 24h. Hors, avec un médium classique, en travaillant plusieurs couches, il faut attendre qu’une couche soit durcie pour y poser la suivante avec un mélange plus gras. Parce que même si la couche est “sèche”, la couleur continue de travailler par dessous pendant des mois.
Donc, j’en reviens au liquin, si on ne respecte pas les mêmes proportions à chaque couche, il peut y avoir un effet de craquelure ? (même sèche au toucher, trop de liquin sur une couche, puis moins sur, par-dessus etc) puisque même sèche au toucher en 24h, la couleur transformée en alkyde continuerait, elle aussi, à durcir (même si la période est plus courte que avec des médiums classiques).
Certains affirment qu’il faut quand même diluer le liquin à l’essence et diminuer la quantité d’essence à chaque nouvelle couche.
Parce que si on doit attendre 6 mois pour vernir un tableau fait au liquin, un an pour un tableau fait au médium classique… c’est qu’il y a bien, aussi, une période de sicatisation… donc une irrégularité de proportions de liquin sur des couches différentes feraient durcir des couches par dessous par exemple, pouvant entraîner des craquelures ?
Puisque même sèche au toucher, avec les médiums classiques, il faut enrichir la couche suivante plus grasse… pourquoi cela serait-il différente avec le liquin (sec au toucher en 24h mais en profondeur ?)
Qu’en pensez-vous et quelle serait la meilleure façon de travailler sans avoir de mauvaise surprise en utilisant le liquin ?
Je vous remercie
Olivier
Bonjour Olivier. Votre message est pertinent et juste. Le mieux serait d’utiliser le Liquin uniquement en couches fines. Ainsi en attendant 24 à 72h, celle-ci se durcira complément. Et dès lors que la pâte est durcie intégralement, il n’y a plus de risque de craquelure. La complication que vous citez est valable en couche épaisse, c’est pourquoi mieux vaut toujours peindre en couches fines quand on superpose des couches. Merci à vous
Bonjour Amandine, je peint depuis très longtemps avec Griffin alkyd de chez Winston&Newton et j’aimerai, pour avoir plus de choix, pouvoir mélanger avec des couleurs dans une autre marque de huile classique. Comment alors savoir combien de liquin il faudrai pour que le temps de sechage correspondrai à celui de mes huiles d’alkyde Griffin ? Merci de me répondre. Aïna
Bonjour Aïna, seul le fabricant connait le dosage de la composition. Le mieux serait de réaliser des tests vous-mêmes, comme des échantillons. Merci à vous
Quand je peins je verse une petite quantité de liquide dans un petit genre mini pot de confiture je n utilisé par toute la quantité et refermé bien le pot problème quand je reprends mon œuvre le liquin s’est figé est devenu une gelée épaisse je peux plus m en servir est-ce que je peux le diluer avec du siccatif ou de l essence de térébenthine sans altérer ses capacité et temps de séchage ?,
Bonjour, il se durcit après évaporation de ses composants volatils. En rajoutant un peu d’essence, il se peut qu’il se ramollisse à nouveau. Sinon, mieux vaut diminuer la quantité versée pour les prochaines fois :)
Bonjour,
J’ai utilisé ce medium, je trouve qu’il aplati totalement la peinture, l’oeuvre est plate sans profondeur, le meilleur medium que j’ai utilisé c’est le “médium pour glacis Flamand” (à base de résine Copal).
Cdlt.
Je voulais ajouter que le médium Flamand fait “sécher” la peinture à l’huile extrêmement vite, du jour au lendemain vous pouvez appliquer une nouvelle couche sans altérer la couche précédente.
Bonjour Amandine,
On a échangé récemment sur comment nettoyer les pinceaux (peinture à l’huile). Entre temps, j’ai essayé ceci (que j’ai piqué à un artiste dont j’ai vu des vidéos sur internet) : plus aucun solvant. Essuyage des pinceaux pour enlever un maximum de peinture. Puis trempage dans de la lessive + eau (en plus, personnellement, pour ma machine à laver, j’utilise une lessive BIO). Je laisse souvent tremper la nuit et nettoie chaque pinceau au matin, avec savon de marseille + bon rinçage.
Non seulement les pinceaux sont nettoyés mais ils ont une bien meilleure tête que décapé au solvant !
La meilleure technique que j’utilise pour ne pas nettoyer mes pinceaux après chaque séance de travail, je trempe mes pinceaux à plat dans de l’huile d’olive. Cette huile ne s’évapore pas et je retrouve mes pinceaux parfaitement souples
Bonjour Amandine Gilles,
Un gros merci pour vos conseils judicieux et précis. Je vis au Cameroun à Douala (vieux prof de Philo retraité) et repeins maintenant. Une drogue après un usage abusif de mots !
Je voudrais terminer une série de toiles non montées sur chassis. Puis-je les rouler pour voyager en France sans risque de les abimer (craquelures, fissures, etc.) ?
Avez-vous des conseils à ce sujet ?
Encore un gros merci et salutations chaleureuses du Cameroun (35° !!!).
Pouvez-vous me répondre sur ma boite mail (ci-dessous) ?
Pierre GERHART
Bonjour Amandine,
Tout d’abord, je trouve vos conseils judicieux.
C’est la raison pour laquelle, je voudrais vous poser quelques questions à propos du liquin.
J’ai lu sur le net qu’il fallait utiliser le liquin en montant à chaque couche de peinture un peu plus en quantité et un vendeur en magasin me disait que j’aurais dû diluer mon liquin proportions plus riche à chaque couche.
Si on prend le principe du gras sur maigre pour un médium classique : on doit attendre quelques jours pour une couche mince, que sa surface soit sèche (durcie au toucher) avant de mettre une seconde couche un peu plus grasse. Mais il faut des mois pour l’huile siccative en profondeur, malgré que l’on a posé une nouvelle couche.. soit, mais pour le liquin, pourquoi ne faudrait-il pas respecter la règle du gras sur maigre, puisque la surface après 24h au liquin est déjà sèche au toucher (la même chose que le médium classique), mais pourtant il faut aussi attendre des mois avant de poser un vernis final, ce qui veut dire que l’huile continue de durcir.
Autrement dit ce qui est valable pour les médiums classiques n’est-il pas valable aussi pour le liquin, couche durcie, est mais l’huile continue de réagir en profondeur, et donc une variations de liquin modifierait la souplesse des couches et donc craquelures ?
Donc, n’est-ce pas dangereux de faire une couche de glacis avec énormément de liquin et peu de couleurs, puis une fois sec, mettre une nouvelle couche avec moins de liquin etc.
Parce que je me disais, trop de liquin séchage trop rapide, trop dur, puis une couche plus souple etc …
Les variations de quantité peuvent-elles entrainer des craquelures prématurées sur la toile ?
Peut-on vraiment y aller à fond avec le liquin du début à la fin du tableau, parce que je peins mes toiles ainsi, sans me soucier du gras sur maigre ni en me souciant des proportions “liquin – couleurs du tube” ? parfois je met une couche de peinture avec peu de liquin sur une couche plus ancienne de glacis fortement diluée au liquin etc dès que la surface est sèche au toucher après 24h.
J’espère que vous ayez compris mon questionnement et dans l’attente de votre réponse, je vous souhaite bonne continuation dans votre travail.
Bonjour Amandine,
Je répond un peut tard ( mieux vaut tard que jamais) moi après une séance de peinture avec le liquin original, je nettoie mes pinceaux après les avoir essuyé, sans solvant, avec du savon noir épais en bidon,
si l’on peu donner des marques , Marius Fabre, ou le Starwax les deux sont à l’huile d’olive. Bien rincer à
l’eau et voilà, en plus de nettoyer ils protègent vos pinceaux.
Bien à vous cordialement, Lionel. Si le résultat vous intéresse, je suis sur Artmajeur et sur Wix.
Bonjour Amandine ,
J’emploie depuis des années le Liquin et j’en suis très contente . Aucun problème , mais le problème se trouve de savoir comment le garder le mieux , pour qu’il ne durcit pas trop vite. Peut on le mettre au frigo par exemple ou ailleurs . peut on y ajouter de la térébenthine, mais cela risque peut être , qu’il sèche encore plus vite ?
Pour garder mes pinceaux + longtemps en ordre , je pratique quand j’ai terminé, d’essuyer le pinceau avec un chiffon en coton. Ensuite, je le je le secoue , dans un peu d’huile d’olive ou il lâchera encore bcp de couleur, ensuite le laver avec du savon de Marseille et bien rincer.
Par contre je vous demande , si vous avez une solution , pour pouvoir nettoyer des pinceaux qu’on a oublier et qui sont durcis! Pour faire des travaux banales avec après par exemple.
Merci pour vos magnifiques conseils , comme je vous l’ai déjà dit plusieurs fois . merci Dora Lemaire
Bonjour, les nettoyants à pinceaux sont très efficaces pour les pinceaux durcis par la peinture : https://www.beauxarts.fr/nettoyage-et-entretien/13222-nettoyant-pinceau-200-ml.html?scaid=zM4O2Jtk En voici un.
Bonjour,
J’ai un peu peur de ne pas mettre la même quantité de liquin d’une couche à l’autre, et j’ai lu plus haut que ça pouvait craqueler plusieurs années après
Vu votre experience de 20 ans , pouvez vous confirmer que ça ne craquelé pas, ni de couche qui se décolle si on attends que 24h entre les couches? Merci beaucoup. Eric
Bonjour, aucun problème de craquelures avec le liquin, c’est d’ailleurs là tout l’interêt de ce médium.
Bonjour Amandine, bonjour à tous
Très gêné par les vapeurs de certains solvants et composants de nos peintures, je me pose la question de l’utilisation du Liquin : qu’elles sont les précautions d’usages ? Vous savez les petits logos derrière les flacons.
Merci
Georges
Bonjour Georges, ils sont identiques à n’importe quel autre médium pour peinture à l’huile. Le liquin se différencie des autres uniquement par son séchage accéléré. A savoir que les peintures à l’huile sont issues de composants naturels (huile, essence, résine) mais sont toxiques à cause des essences utilisées, alors que les peintures acryliques sont inoffensives pour les voies respiratoires (bien aérer son espace de travail quand même), mais n’ont absolument rien de naturel puisque l’acrylique est une résine plastique….